Les premiers du 1er

 

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En 1945 , le colonel Faure commandant en second, puis chef de corps du 1er R.C.P pendant les combats de la libération. sur cette photographie, la dédicace , " au chasseur parachutiste Garnier du 1er R.C.P. " en souvenir de nos combats " Brodé par des religieuses en 1944 à Rome , ce fanion est celui de la 4eme compagnie . il fut béni par le pape .  

  Le 1er R.C.P durant les combats pour la libération de la France. 

 chef de corps : colonel Geille, puis colonel Faure. 

en second      :  chef de bataillon Faure, puis de Vismes. 
 
l'état major :  capitaines Le Mire, Audebert, de Vismes.
 
                       lieutenants Beaumont, Thiriot. 
 
                       capitaine Romeu
 
                       capitaine Dubouchet. 
 
                      lieutenants Nerisson, Lefevre.

  medecin chef, capitaine Garitan, Husson. 

                      dentiste, lieutenant Masseys.     
 
                      aumoniers, Mulson, Malfoy.

 1ere compagnie. 

capitaine Brechignac
 
s/lieutenant Davout D'Auerstaedt.
 
aspirant Robin. 
 
2eme compagnie.
 
capitaine Bastouil, capitaine Dessert.
 
lieutenant Briot, lieutenant Dessert.
 
aspirant Forthan. 

 premier bataillon ( 1/1 RCP. )  

commandant: capitaine Mayer, commandant Le Bourhis
 
adjoint: capitaine Le Bourhis, s/lieutenant Bartels
 
medecin: capitaine Husson, Adjudant Trabut 
 
3eme compagnie:
 
capitaines Vincent, Winter.
 
adjoint: lieutenant Beaulieu
 
chefs de section: lieutenants Cancel, Chaix
 
                            s/lieutenants Guelaff, Suzanne, Wattier
 
                            aspirants D' Audeville,  Tricot, Rosfelder 

 4eme compagnie: 

lieutenant Lehmann, capitaine Charvet
 
lieutenant Bertin
 
s/lieutenants Die, Vernet
 
aspirant Chalanson 
 
5eme compagnie:
 
lieutenants Guiraud, Laupies
 
chefs de section: s/lieutenants Basset, Lefranc, Mesuin 
 
6eme compagnie:
 
lieutenant Drouan, , adjoint lieutenant  Bourdon
 
Chefs de Section  s/lieutenants Loth , Bauer, Lambert . Aspirants Ansard , Ferrand et Petit
 
adjudant/chef Chadenat 

 deuxieme bataillon:  ( 2/1 RCP )  

commandant: capitaine Fleury
 
adjoints: capitaine Le Maitre, Bastouil
 
               s/lieutenant Subilleau
 
medecin: capitaine Manine
 
                lieutenant Gardel 
 
7eme compagnie: ( compagnie d'appui )
 
lieutenants Ducasse, Faudot, Loeslé
 
chefs de section: s/lieutenants Oudinot, Flamand, Louvier

 8eme compagnie: 

capitaines Chevallier, audebert
 
lieutenants Le Saux, Lefevre
 
s/lieutenants Mailly, Ducassou, Veras
 
aspirants Broin, Davet, Duvivier, Pochat  
 
9eme compagnie:
 
lieutenant Monteil
 
capitaines Carriere, Ducasse
 
s/lieutenant Lemoine
 
lieutenant Renaud
 
chefs de sections: s/lieutenants Greiner, Tourdonnet, Renaud 

 10eme compagnie: 

lieutenant Raynaud
 
capitaine Le Saux
 
s/lieutenants Astorg, De Croy, Brossard, De Payraud, Salles
 
aspirants Gardeil, Bayle, Bianchi. 

 Extrait des carnets de Georges Oudinot 7eme compagnie. 1943/1946

 Georges Oudinot a été breveté en juin 1943 a Fez. il a rejoint Fez en sortant de l'école de Cherchell. il venait du 7eme Tirailleurs Algériens où il était sergent. ( brevet 1447 )  

"je le cite" 
 
à cette époque ce sont produits une rafale d'accidents mortels en parachute. Une période de poisse sans cause technique Particuliére. 4 parachutistes ce sont tués en fevrier 1943.

 Casanova Joseph le 7, Michel Albert le 13, Destree Georges le 24, et Coudry le 28.je suis passé à Fez il y a une vingtaine d'années et j'ai été au cimetiére français voire si les tombes y étaient toujours.seule subsistait celle de Coudry, dont personne en France n'avait demandé le rapatriement. sans doute n'avait-il pas de famille. j'avais conçu le projet de le ramener et de le faire inhumer au cimetière du Menil dans les Vosges afin qu'il repose en terre de France, car faute d' en avoir le titre, il est bien mort pour la France. 

le maire du Menil et la population étaient prés à l'accueillir. j'ai du abandonner mon projet car seule la famille pouvait à cette époque demander le rapatriement des restes d'un défunt il aurait fallu démontrer qu'il n'avait plus de famille, ce qui aprés tout, n'était pas établi. il doit toujours reposer, oublié de tous, "carré L". les tombes étaient entretenues convenablement par le consulat, repeintes en blanc à la chaux. les couches successives avaient masqué les noms. Je ne l'ai retrouvé qu'avec l'aide du gardien du cimetière, un vieux goumier en retraite, qui a mis à ma disposition un registre qui contient la liste des français inhumés dans l'ordre chronologique où ils ont été enterrés avec le numéro des tombes.

 Départ de la 7 pour les Vosges.  la compagnie n'a pas changé de structure depuis sa mise sur pied. elle s'est seulement enrichie en complétant peu a peu son effectif. A Rome nous avons touché un lieutenant et un aspirant. Loeslé, le lieutenant est un Alsacien solide, originaire d'un village proche de Colmar, officier de réserve, instituteur dans le civil. Froissard, l'aspirant, vient de l'armée de l'air sans formation réelle, costaud, mais volontaire et plein de bonne volonté.  

La 7 part à l'effectif de 215 officiers, sous officiers, caporaux/chefs, caporaux et chasseurs, commandée par le lieutenant Ducasse. mon peloton de mitrailleuse est a effectif complet. 2 sections de 4 piéces légères, calibre 30, commandée l'une par l'aspirant Tourrenc et l'autre par le sergent/chef Santoni, celui-là même qui fut mon moniteur de saut a Fez. quarante sept bonhommes en tout, moi compris.
 
Sur le camp d'Idron, je n'ai qu'un vague souvenir. pendant les 4 mois ou j'ai vécu à Pau, toujours à la 7 eme compagnie, du 1er octobre 1945 a janvier 1946, j'étais cantonné à la caserne du 18eme et je n'ai connu Idron que pendant les 48 heures de la formation de la compagnie Charvet en partance pour l' Indochine. j'ai le souvenir d'un ensemble assez sinistre de baraques délabrées qui avaient récemment encore , abrité des prisonniers Allemands.     
   

  Chasseur parachutiste Huertas Manuel  à Trapani. Débarquement en Sicile .Fanion de la 4eme compagnie du 1er R.C.P. devise " les vampires " On remarque qu'à l'époque les brevets sont encore en tissus.  - 20 mars 1943. Francis Garnier à Fez au Maroc. brevet numéro 943. Le 1er RCP portait encore la tenue aviateur. Devise du 1° R.C.P à l'époque " pur et dur "  

   

  Remise de la Légion d'Honneur à F Garnier. Francis fait partie des vieilles suspentes, dont les membres, au fil des années, diminuent petit a petit. - Tombe d'un parachutiste. Bataille des Vosges cote 111.  

                                                    Monument à la mémoire de la bataille des Vosges, Ménil 1944.

 Le 16 octobre 1944 le 1er R.C.P doit attaquer dans la forêt du bonhomme. Sa mission :

1) s'emparer du col du ménil
2) conquérir la cote 1008
3) s'emparer de la cote 1111

c'est sous une pluie battante que l'assaut sera donné. mais l'ennemi ne se laissera pas faire et lancera de furieuses contre-attaque.
c'est au prix d'énormes sacrifices et de courage que la situation tournera en faveur des parachutistes français.

le 1er R.C.P en 20 jours de combats aura perdu:
128 tués , dont 13 officiers , 21 sous-officiers ,
95 chasseurs.
il compte aussi 339 blessés et 380 hommes ont dus
être évacués pour de profonde gelures.

pour ce fait d'arme, le 1er R.C.P recevra une citation à l'ordre de l'armée aérienne, comportant l'attribution de la croix de guerre avec palme.

Et oui à cette époque, le 1er R.C.P faisait partie de l'armée de l'air .Digne héritier des groupements de l'infanterie de l'air. Les fameux G.I.A 601 et 602 (1937) qui donneront par la suite la 1ere compagnie de l'air (1941), puis le 1er B.C.P (en fevrier1943) et enfin le 1er R.C.P (en juin 1943)

Il y aura contreverse et querelle après la guerre entre l'armée de l'air et l'armée de terre au sujet des troupes aéroportées. de qui devaient elles dépendre ?
le comité de la défense nationale mettra un terme à cette querelle en affectant les T.A.P à l'armée de terre.Le 1er août 1945, les troupes aéroportées quittent donc l'armée de l'air.

   

  Dans les années 1960, au monument du Ménil, des anciens du 1er R.C.P. - Il y avait à l'entrée du camp d'Idron un énorme rocher avec dessus une plaque commémorative offerte par la population du Ménil en remerciement à ses glorieux libérateurs du 1er R.C.P.  

                             En bas de la photographie, en habit clair, c'est le colonel Heinrich ( dit Beaumont ) à gauche c'est monsieur Metivier.

 
Le lieutenant Jean Paul Heinrich dit Beaumont.

Un autre personnage entre en scène à cette époque, aussitôt notre arrivée en Sicile. Il s’agit d’un lieutenant de réserve d’origine Armée de Terre qui est affecté à notre compagnie. Il arrive un jour juste après le rapport de la mi-journée.

 Beaumont s’appelle Heinrich. Il est de Mulhouse où il tient un important magasin de vaisselle. - On sait que les deux départements alsaciens et la Moselle ont été purement et simplement annexés en 1940. - Il a, jusqu’à novembre 1942, tenu les rênes d’un réseau d’évasion vers l’ex-zone libre qui achemina de nombreux prisonniers évadés d’Allemagne et des Alsaciens menacés. Début 43, quand les boches ont décrété la conscription, il était déjà parti en utilisant son réseau. Il a franchi les Pyrénées, croupi comme tout le monde en Espagne. La Sécurité Militaire l’a accueilli à Casablanca, l’a doté de son nouvel état civil et lui a proposé une affectation dans une unité de souveraineté afin de le mettre à l’abri de représailles de la part de l’ennemi en cas d’une éventuelle capture sur un future champ de bataille. Offre qu’il a évidemment déclinée pour obtenir en échange son affectation chez les parachutistes où, nous dit-il, il espère être aux premières loges...

Questionné sur les risques courus par sa famille le jour où les Allemands auront constaté son insoumission à l’appel sous les drapeaux du Reich, il trahit involontairement un secret qu’il était pourtant bien décidé à taire : « Vu mon âge, je ne suis pas mobilisable ! »
« Comment, relève Ducasse, à 35 ans et fort comme un turc, vous n’intéressez plus les Boches ? Vous m’étonnez. »
Jean Paul - nous ne l’appellerons jamais autrement - parait un peu gêné. Il toussote, se tait encore un instant, nous regarde... Il nous sent curieux, il se tourne vers Ducasse qui affiche un sourire quelque peu goguenard, son sourire de paysan madré faisant une bonne blague à un parisien en vacances. Il grommelle quelques mots dans un idiome indéfinissable, patois alsacien ou allemand, allez savoir ! Puis il rit à son tour de bon coeur.

 “Je vais vous confier à tous la vérité, mais donnez moi votre parole que vous la garderez pour vous... Je ne suis pas né en 1912... Pour être certain d’être admis chez les paras, je me suis un peu rajeuni mais les Allemands se baseront évidemment sur ma vrai date de naissance.“

“Qui est ?“ La question est sur toutes les lèvres et comme le principal intéressé laisse planer le doute, nous parions sur 1907, tout en convenant qu’il porte admirablement ses 37 balais. Il acquiesce, satisfait et se voit ainsi hisser sur le pavois : il est en effet le doyen de la compagnie puisque notre “vieux“ n’affiche que 32 ans.
Deux jours après, il est à nouveau pris en flagrant délit de mensonge.. Plus exactement, peu entraîné comme tous les honnêtes gens à travestir la vérité, il s’empiége dans son faux état-civil et finit par avouer qu’il est né en 1900 et qu’il va devoir nous inviter à fêter ses quarante quatre ans !
Ce “grand âge“, vingt trois ans de plus que la moyenne de la compagnie, nous a poussé à mettre une sourdine sur l’information et à n’en plus parler de façon à ne pas risquer de lui faire perdre « sa place ». Il n’empêche que Jean Paul sera le plus performant des sportifs de la compagnie. Increvable en tout, animé d’un patriotisme ardent plongeant ses racines dans l’ardente volonté de sauver son Alsace martyre, il sera pour nous un exemple permanent de courage physique et de foi inébranlable dans l’avenir.
Il prend pour quelque temps la fonction d’adjoint à Ducasse, fonction que Faudot cumulait jusque là avec celle de patron des Transmission du Bataillon.

Texte écrit par G. Oudinot Aspi et S/L  puis Lieutenant à la 7ème compagnie 43-46. 

 

     En automne 2003 devant le monument du Ménil , le drapeau des vieilles suspentes du Premier Régiment de Chasseurs Parachutistes.  

   

                                                                      Intérieur d'un Dakota ou d'un Curtiss  , les gars du premier.    

   

         Bientôt le grand saut (1945) on remarque l'insigne du 1er R.C.P sur les casques - Le 1° R.C.P saute des Curtiss Commando. (1945).   

 Très belle citation à l'ordre de l'Armée aérienne reçu par un officier du 1er RCP à titre posthume en 1946, pour des faits d'armes remontant à 1944. Elle est signé par le président de l'époque et aussi par le commandant du 1er RCP , le colonel Sauvagnac.  

                                  Pliage de parachutes le 5 avril 1945, le 1er R.C.P est regroupé à Avord, sur une ancienne base de pilotage.  

                                                          14 juillet 1945, défilé du 1er RCP et des SAS, Arc de Triomphe à Paris.

 Ce qui suit sont les Souvenirs du Commandant PH.BOUDET , Lieutenant à la 10° Compagnie du 1° RCP de 1944 à fin 1945. - Après avoir été basé au CAMP d' AVORD de Mai  à Aout 1945 , le 1° R.C.P. fait mouvement vers le Sud Ouest .Le  I° Bataillon (Commandant Le BOURHIS ) est cantonné à la Citadelle de BAYONNE . Le P.C. du Régiment commandé par le Lieutenant Colonel FAURE et le II° Bataillon ( Commandant FLEURY ) s' installent à PAU -Caserne BERNADOTTE- le III° Bataillon  est cantonné au CAMP d' IDRON .  

  Défilé devant le Monument aux Morts de PAU en 1945.  En tète Capitaine LESAULX  Commandant la 10° Compagnie A droite du rang des chefs de Sections le Lieutenant Ph. BOUDET Adjoint au Commandant de Compagnie de la 10° de Septembre 1944 à Septembre 1945 Tous les casques sont ornés d'un brevet d' infanterie de l' air avec parfois les marques de grade et plus rarement le Drapeau tricolore .Sur les marches d' escalier des Chasseurs Parachutistes parachute dorsal à dos. Le Fanion de la 10° fixé au bout d'une arme portée à la bretelle n' est pas identifiable Voir à ce sujet FANIONS de COMMANDEMENT sur ce même site.   

   Les Officiers du P.C. et du II° Bataillon sont logés dans les hotels de PAU  - en particulier à l' hotel de FRANCE.- ou chez l' habitant  : les Officiers de la 10° Compagnie logent à la Villa CHANT d' OISEAUX sur la route de TARBES .Le mess des Officiers est organisé à l' Hotel de la PAIX ( Place Royale ) celui des Sous Officiers à la Caserne BERNADOTTE ou se situent les cuisines et le logement des Hommes de Troupe.   

  L'hotel de FRANCE en 2010 en cours de réfection, place Royale à Pau en face de l'hotel de la PAIX / MAJESTIC où étaient logés les officiers du II° Bataillon. 

   

                        La villa CHANTS d' OISEAUX route de TARBES ou étaient logés les officiers de la 10° compagnie .clichés 1945 et 2010.   

   

 L'Hotel de la Paix en 1945 (au milieu Lieutenant P. BOUDET ) Hotel MAJESTIC en 2010 La pencarte indiquant le mess des Officiers a disparu et l' établissement a changé de nom. 

La guerre étant terminée le Régiment parfait son entrainementet ,notamment la formation parachutiste des nouvelles recrues venues relever les anciens qui s' étaient engagés pour la durée de la guerre en 1943 au MAROC et qui sont démobilisés en fin 1945 .Le II° Bataillon est spécialement chargé de l' entrainement au sol qui se pratique sur la grande place de la Caserne BERNADOTTE et des séances sauts sur la DZ de PAU UZEIN à partir des avions JUNKERS 52 ( récupèrés à l' Allemagne ) et stationnés au BOURGET .

Le Lieutenant ASTORG (10° Compagnie ) reçoit la responsabilité de l'instruction TAP des nouvelles recrues .
Le I° Bataillon fait office de garde frontière et patrouille dans les Pyrénées ,pour tenter de controler l' immigration et la contrebande qui fleurissent en pays Basque .
Un Centre de perfectionnement pour Officiers et sous Officiers est activé par le Capitaine CHARVET à EAUX CHAUDES . 
 

                                                    Place Royale à PAU devant l' hotel de la PAIX les lieutenant PH BOUDET et ASTORG (lunettes noires)

 En Janvier 1946 deux compagnies de Marche , composées de volontaires et commandées par les Capitaines DUCASSE et CHARVET , quittent PAU en vue d' un départ pour l' INDOCHINE .Elles sont intègrées au 1°Bataillon SAS mis sur pied à MONT de MARSAN sous les ordres du Chef d' Escadrons MOLLAT .Cette importante ponction sur les effectifs du Régiment provoque la dissolution du III° Bataillon du CAMP d' IDRON .

Les besoins de la guerre d'INDOCHINE naissante auront une profonde influence sur l'organisation des Troupes Aéroportées .Chocs , Commandos , SAS,etc ....tout cela sera fondu dans un mème creuset et bientot ne subsisteront plus que Paras Métros et Paras Colos ...ces derniers créés avec des apports multiples dont en particulier 2 compagnies du 1° RCP composées de vétérans des Campagnes d' ALSACE et des VOSGES .
 
Le 2 Février 1946 ( anniversaire de la Prise de COLMAR par le 1° RCP , le Lieutenant Colonel SAUVAGNAC successeur depuis le 1° Octobre du Colonel FAURE , accueille le Général BONJOUR commandant la toute nouvelle 25° Division Aéroportée ( la 24° et 25° DAP ont fusionnée le 1° Février 1946 ) , venu remettre au Drapeau du Régiment la Fourragère avec Olive aux couleurs de la Croix de Guerre 1939 1945 .
Simple rappel  : il n' y a jamais eu de Fourragère officielle aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939 / 1945.
 

  Le Général Bonjour, Commandant la toute nouvelle 25° Division Aéroportée, remet au 1er RCP la Fourragère 39 / 45 le 2 février 1946 à Pau.

 En Avril 1946 le 1° RCP quitte PAU pour l' AFRIQUE du NORD et retrouve  SETIF . Il laisse dans le BEARN quelques cadres - Officiers et Sous Officiers  pour former le Centre d' Organisation et d'Instruction des Troupes Aéroportées, initialement au CAMP d'IDRON puis au CAMP d' ASTRA ou s'installera la B.E.T.A.P.